Hier à Fintech R:Evolution, nous étions plus de 1 000 personnes à suivre cette 4e édition. Cette nouvelle édition sonnait comme le point d’orgue des 10 France Fintech Days. J’en retiens le SENS à donner aux technologies et aux actions. Agir « For Good » et « For People ».
La première question à se poser lorsqu’on parle de l’IA est « Quel usage à résoudre ? » pour ne pas tomber dans le piège de la techno pour la techno ou l’effet de mode.
Les questions ont aussi beaucoup tourné autour des acteurs, des risques que certains représentent. Les Fintech ne sont pas que des startups ; ce sont aussi les GAFA aux dents longues. On peut se poser la question de savoir si Facebook et le FB Coin va supplanter l’Etat ou les États et leur hégémonie monétaire. Le risque que représente les GAFA pour les États sur le sujet de la gestion monétaire est bien réel.
La France a une place majeure à prendre dans la Fintech pour Cédric Villani. Technologie, environnement, Brexit sont les 3 facteurs qui jouent sur l’importance de Paris en tant que place financière. Mais là aussi, pour les 3, il faut donner du sens.
Je retiens aussi de ces interventions qu’il ne faut pas opposer « For Good », « For People » et ambition financière. Les fonds sont un levier et source de création de valeur. Par exemple, Sofia Hmich, fondatrice de Future Positive Capital, nous a présenté son fond dédié à la deep innovation pour le climat… Le « ForGood » ce n’est pas seulement un label marketing. Le produit ou le service doit être désigné « For Good » et ainsi offrir un bénéfice à long terme.
En résumé, l’amorçage et le financement sont des axes d’amélioration pour la France pour sécuriser la viabilité des startups. Si la France est championne de la création Fintech elle l’est aussi dans les arrêts spontanés…