13 juin 2021

Luxe X Écologie X Technologie : Courbet et les diamants de synthèse

La maison Courbet, co-fondé et présidé par Manuel Mallen, s’est positionné comme précurseur depuis plusieurs années sur les diamants de synthèse, défendant des valeurs écologiques et éthiques fortes, sans renier les codes du luxe.

Il y a quelques semaines, le monde du luxe a connu un bouleversement sans précédent : Pandora, le plus grand joaillier au monde, a annoncé renoncer aux diamants naturels pour leur préférer des pierres précieuses de laboratoire (plus d’infos ici). Les raisons avancées sont environnementales et éthiques, signe d’un tournant dans l’industrie diamantaire.

La maison Courbet, co-fondé et présidé par Manuel Mallen, s’est positionné comme précurseur depuis plusieurs années sur les diamants de synthèse, défendant des valeurs écologiques et éthiques fortes, sans renier les codes du luxe.

Pourquoi FAMM soutient le développement du joaillier Courbet ?

Chez FAMM, nous portons dans notre ADN le #Tech4Good : la technologie au service du bien commun, quelque soit le secteur d’activité. Quand Didier Rousseau rencontre Manuel Mallen, l’étincelle a été immédiate.

Sans le bien, le beau n’est rien pourrait être la devise de la joaillerie Courbet. Nous pourrions ajouter que la technologie est le catalyseur de cette beauté.

Les perspectives de croissance sont fortes avec le lancement de la joaillerie Courbet en Chine ces dernières semaines.

Quel est le principe des diamants de synthèse de Courbet ?

Il s’agit littéralement de faire pousser des diamants hors-sol. « C’est comme si vous compariez un glaçon que vous aviez fait dans votre congélateur, à un glaçon que vous avez recueilli sur la surface d’un lac. C’est la même chose », précise Marie-Ann Wachtmeister, cofondatrice et directrice artistique du joaillier Courbet.

Le diamant de synthèse n’a rien de nouveau pourtant puisque, depuis 1797, date à laquelle fut découverte la composition du diamant naturel (une forme de carbone pure), le monde scientifique a cherché à reproduire ce phénomène. Ainsi, le premier diamant de synthèse officiel date de 1954.

La technologie s’est néanmoins fondamentalement adaptée au cours des années et l’utilisation de la technologie 3D aujourd’hui permet d’aller beaucoup plus loin dans la création des diamants de synthèse. Les diamants ainsi créés ont la même composition que les diamants naturels, et sont certifiées pour ceux supérieurs à 0,3 carat.

Pour le consommateur, le diamant produit en laboratoire présente l’intérêt d’être en moyenne 40 % moins cher. Une différence de prix qui s’explique par la diminution du nombre d’intermédiaires, un diamant extrait des mines passe dans une douzaine de mains avant d’arriver sur le marché.

Bien évidemment à la source, les diamants naturels extraits de mines, posent des vraies questions éthiques et environnementales depuis des années. Pour sortir un carat de diamant de mine, il faut broyer et extraire 250 tonnes de minerais dans des trous géants qui font un kilomètre de profondeur et un kilomètre de large.

Quand Manuel Mallen choisit de créer et de donner le nom COURBET à sa marque de diamants de synthèse, il faut y voir une inspiration artistique. La marque renvoie à Gustave Courbet, peintre engagé ayant participé au déboulonnage de la colonne Vendôme en 1871, alors symbole de la tyrannie impériale. Un nom qui en dit long sur notre intention commune avec Courbet de casser les codes établis dans le luxe.

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